Quatorze ans après l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, le combat pour la justice se poursuit. Les familles des deux défenseurs des droits humains, toujours en quête de vérité, réclament l’ouverture d’un nouveau procès et la comparution de hauts gradés militaires incriminés.
Un appel à un procès équitable et à la fin de l’impunité
En ce jour de commémoration, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains (OMCT), l’Association africaine des droits de l’Homme (Asadho), et d’autres organisations de défense des droits humains réitèrent leur appel à un procès juste et équitable.
Elles demandent notamment :
La disjonction des poursuites afin que les militaires et policiers déjà détenus puissent être jugés en l’absence du général John Numbi, considéré comme le commanditaire principal de l’assassinat.
La révocation du général Numbi des forces armées pour permettre son extradition et son jugement en RDC.
L’organisation d’un nouveau procès qui tienne compte du rang élevé des accusés et garantisse un procès impartial.
Les familles Chebeya et Bazana, vivant pour la plupart en exil, continuent à porter le flambeau de la lutte pour la justice. Malgré la disparition de Fidèle Bazana et la complexité de l’affaire, elles n’ont jamais baissé les bras.
L’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana reste un symbole des violations des droits humains en République démocratique du Congo. Leur combat pour la justice et la démocratie continue d’inspirer les générations futures.
L’ouverture d’un nouveau procès et la comparution des accusés de haut rang constitueraient une étape importante vers la résolution de cette affaire emblématique. La lutte pour la justice et la vérité menée par les familles Chebeya et Bazana pourrait enfin aboutir à une condamnation équitable et à la fin de l’impunité.
Célestin Botoleande