Louise Mushikiwabo est partie favorite pour briguer un nouveau mandat de 4 ans, en qualité de Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), à l’issue de l’élection qui sera organisée au cours du 18ème sommet de cette organisation qui se déroule à l’ile de Djerba en Tunisie du 17 au 19 novembre.
La rwandaise louise Mushikiwabo est candidate unique au poste de Secrétaire Général de l’OIF, et sa réélection ne fait aucun doute, d’après l’Agence France Presse (AFP). Sa réélection lui permettra de matérialiser sa vision pour « un espace de 321 millions de francophones à doubler d’ici 2050 ».
Les critiques à l’endroit de l’OIF pleuvent de partout, notamment celle de l’écrivain sénégalais Amadou Lamine Sall qui a qualifié, dans une récente tribune, l’OIF d’une francophonie « invisible » et « inaudible » à l’international. Réponse du berger à la bergère, la rwandaise Louise Mushikiwabo a, dans une interview accordée à l’AFP, fait savoir que son organisation demeure à ce jour de plus en plus pertinente que jamais ».
« La francophonie se porte bien », Et bien que l’OIF soit « une organisation modeste » (son budget ne dépasse pas les 100 millions d’euros), elle « peut apporter une petite plus-value » à « la plupart des problèmes du monde », aussi bien politiques qu’économiques », a t-elle ajouté.
89 délégations ont confirmé leur participation, dont une trentaine de dirigeants, et de gouvernements d’organisations internationales et régionales, sont attendus à cette grande messe de la langue francaise, parmi eux le Français Emmanuel Macron et le Canadien Justin Trudeau.
La Tunisie accueille cette rencontre après deux reports. Le premier en 2020 en raison de la pandémie, puis à l’automne 2021 après les soubressauts politiques en Tunisie.
Murphy FIKA