La 27è édition de l’Africa Energy Forum, placé sous le thème : » Répondre aux besoins de la prochaine génération de consommateurs d’énergie intensif « , dont l’objectif était de voir comment faire pour couvrir le déficit énergétique, a connu la participation du Directeur Général de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité, ARE, le docteur Sandrine Mubenga qui au delà de trouver ensemble avec d’autres panelistes comment arrêter les stratégies concernant les secteurs de l’électricité energivore, a invité l’assistance à venir investir en RDC.
Les participants ont entre autres parlé de grands projets hydroélectriques, de la small hydroélectricité ainsi que de la résurgence de l’énergie nucléaire dans la production de l’énergie, Concernant les grands projets hydroélectriques, le DG de l’ARE a pris la parole pour démontrer le grand apport de cette source d’énergie, en illustrant par le projet Inga 3 :
«…Nous voyons en RDC où nous avons beaucoup d’hydroélectricité, des grands projets comme Inga 3, de 11 000 MW sur lequel la Banque mondiale a commencé à travailler avec notre gouvernement, à la phase d’étude », a-t-elle expliqué.
Ce projet est fait à travers l’APDI (Agence de développement du projet Inga). Pour ce qui est de la contribution que peut donner le small hydroélectricité, Dr Sandrine Mubenga Ngalula a évoqué le cas de la RDC, pays qui a un potentiel de 100 000 MW et qui a beaucoup de sites où on peut construire des petites centrales hydroélectriques. Aussi a-t-elle parlé de la question du recours au nucléaire pour la production de l’énergie avec les représentants des sociétés reconnues mondialement dans cette technologie.
D’après le DG de l’ARE, on est en train de voir la résurgence des énergies nucléaires partout dans le monde, surtout en Afrique et elle pense que ce serait bien pour la RDC de voir cette possibilité parce qu’il y a beaucoup d’avantages. «Nous avons également parlé des SMA. Les SMA sont de small Modular reacteurs. c’est-à-dire c’est de l’énergie nucléaire. Au Congo nous avons beaucoup d’éléments nucléaires comme l’uranium par exemple. Et donc il suffit d’une petite quantité d’uranium pour produire de l’énergie pendant un long temps», a-t-elle affirmé.
D’autre part, Dr Sandrine Mubenga a expliqué aux participants les différentes innovations qu’elle a faites du point de vue de la régulation pour permettre aux projets des investisseurs d’avancer rapidement et d’installer rapidement des centrales électriques en RDC, afin d’augmenter le taux d’électrification. Collaboration ARE-miniers
Par ailleurs, le DG de l’ARE affirme avoir passé une grande partie de la discussion à parler des miniers avec les participants. J’ai expliqué, a-t-elle indiqué, que le secteur minier en RDC est un secteur prédominant, très capital pour l’économie et qui a beaucoup d’impact.
«Nous travaillons avec beaucoup de sociétés minières pour pouvoir les aider à trouver des solutions énergétiques. Nous avons créé une plateforme entre l’ARE, la FEC et et les sociétés minières qui se réunissent régulièrement afin de parler de différents défis et de trouver de solutions à ces défis; cela se fait directement dans notre pool sud qui est basé à Kolwezi», a-t-elle indiqué, avant d’arguer : «J’ai invité toute l’audience à venir à Kinshasa la semaine prochaine (du 24 au 26 juin 2025) pour la semaine de l’énergie et je les ai invité à venir investir en RDC dans le secteur de l’électricité».
En ce qui la concerne, Mme Allégria Ntumba, Directeur Administratif et Financier, a aussi participé aux travaux en panels où ils ont réfléchi autour du sujet : « Comment mettre en place un écosystème d’énergie renouvelable robuste pour répondre aux besoins énergétiques des miniers «
A l’en croire, en tant que régulateurs, ils accompagnent les sociétés minières qui veulent produire leur propre énergie (IPPs) afin d’obtenir une indépendance énergétique car le secteur minier est un secteur énergivore mais qui contribue énormément au développement socio-économique de la RDC.
Par la rédaction