La République démocratique du Congo fera briller son toison d’or de plus bel éclat par le cinéma. Ce, au cours de la 76ème édition du festival de Cannes qui accorde une audience particulière au cinéma congolais avec un long métrage diffusé en première « Augure ».
Ce dernier vient d’élargir le grand champs d’honneur du septième art après « Viva Riva » de Joe Tunda wa Munga et « Rebel » qui a fait se révéler Sandra Mwanza comme meilleure actrice de l’Afrique francophone au Fespaco du Burkina Faso et le festival Lumière du Sud au Canada.
La liste a été dévoilé dernièrement faisant courir une vague de frissons qui n’a pas laissé indifférent les cinéphiles congolais.
Interviewé a ce sujet, Emmanuel Lupia, l’un de producteur n’a pas caché sa stupéfaction : « c’est une joie énorme pour moi et une immense fierté pour le pays. Ça n’arrive pas tout les ans, car c’est une exposition pour le cinéma congolais, pour les réalisateurs et acteurs de la RDC. C’est le Congo qui va être présenté à des millions de personnes avec une image extrêmement positive ! Pour la première fois on va voir le drapeau du Congo faire la marche en tapis rouge et cela avec un film », a-t-il déclaré par un quotient de la place.
Réalisé par Baloji Tsiani, en premier long métrage, pour lui, c’est une collaboration entre l’Allemagne, la Belgique et la R.D.C. Après sa première projection au festival de Cannes, le film : » Augure » est attendu en tournée entre Kinshasa et Lubumbashi avec une série des projections dans ces deux villes.
Quant à Tshoper Kabambi, directeur du festival international du film de Kinshasa (Ffikin), il a déclaré ce qui suit : « le septième art se porte bien, le cinéma congolais émerge, ily’a des post-production qui en font faire des tours du monde et c’est la quatrième année que les films congolais sont alignés au festival de Cannes et aussi dans plus d’un autre du monde. Il’y’a des formations qui lancent des nouveaux cinéastes réalisant des films très intéressants. Par ailleurs, les gouvernants doivent mettre la main dans la patte, pour que ce secteur soit soutenu et qu’il ait évolution davantage pour ceux qui doivent présenter les films dans les instances culturelles habilités ! » a-t-il affirmé.
Par Yannick Mayele