Par Serge Mavungu
Réagissant sur le tollé né de la correspondance transmise par Christophe Mboso N’kodia, Président du bureau d’âge, au premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, relative au budget de la session extraordinaire qui est évalué à 12 millions de dollars Américains ,le Rapporteur de ce bureau , Gaël Bussa fait savoir à l’opinon que « le montant demandé est prévu par la loi dans l’article 65 du Règlement intérieur de la Chambre basse du Parlement.
Cet article, poursuit-il , stipule que, pendant la session extraordinaire, les députés reçoivent une prime équivalente à leurs émoluments mensuels et des primes diverses.
Il en est de même aussi, souligne le Rapporteur du bureau d’âge de l’Assemblée nationale, pour les membres de cabinet ,les administratifs et les assistants des députés nationaux.
À cette enveloppe, précise-t-il, les prestataires internes tout comme extérieurs sont aussi concernés.
Il sied également d’ajouter la rubrique organisation de l’élection du bureau définitif qui, en réalité, n’est pas reconnue par la loi.
« Ceux qui montent au créneau pour décrier que, le bureau a exagérément sollicité le frais de la tenue de la session extraordinaire, ils doivent savoir que la dotation mensuelle de l’Assemblée nationale a été relevée, depuis le mois décembre dernier à cette hauteur par le fait de l’exécution du budget de fonctionnement conformément à la loi des Finances de l’exercice 2020 », a-t-il révélé.
Il appartient, a-t-il martelé, à l’autorité de demander à quiconque qui détiendrait les éléments contraires à pourvoir les prouver pour éviter toute mal entendu et toute diffamation.
Concernant la gestion de l’Assemblée nationale, en cette période, Gaël Bussa précise que, l’arrêt de la Cour Constitutionnelle R CONS 14/38 a habilité le bureau d’âge à gérer les affaires courantes notamment, les controles parlementaire prévu en son article 100 et qui permet aux députés d’exercer ces contrôles au niveau du Gouvernement, des entreprises publiques et établissements publiques de l’État.