L’ancien président et sénateur à vie, Joseph Kabila a rompu le silence, en s’adressant à la nation ce vendredi 23 mai, six ans après l’alternance pacifique à la tête du pays, dont il a été l’acteur de premier rang.
Le président honoraire, a motivé sa prise de parole par le fait de ne pas vouloir être poursuivable par le tribunal de l’histoire, en se taisant et laissant plus de cent millions de congolais qui sont en danger.
Dans son speech, celui que les congolais appellent affectueusement » China Rambo » a décrié le fait que selon lui, l’armée nationale a perdu son éclat, substituant son rôle à des groupes armés.
« À l’Armée Nationale, bouclier de la nation, et instrument de préservation de l’indépendance nationale et de l’intégrité territoriale, il a été substitué des bandes de mercenaires, des groupes armés, des milices tribales et des forces armées étrangères », a-t-il déclaré.
À l’en croire, « l’État a ainsi perdu le monopole de la violence légitime en sous-traitant aux groupes armés, autrefois maîtrisés, le maintien de l’ordre public et de la tranquillité nationale ». Il a affirmé que ces choix avaient « enfoncé le pays dans un chaos indescriptible ».
Le quatrième président souligne par ailleurs que, « l’armée nationale est vilipendée, conspuée et tournée en dérision par les autorités qui n’assument jamais rien »
Par la rédaction