Plusieurs langues se délient pour dénoncer la complicité de l’ancien président, Joseph Kabila avec le Rwanda. Ce, après son adresse à la nation, parsemée de son retour au pays par la partie orientale, sous occupation des rebelles du M23/AFC, soutenus par le Rwanda.
Déjà, le fait de ne pas dénoncer l’agression Rwandaise en République démocratique du Congo, est perçue comme un signal fort de sa complicité avec l’ennemi, et le fait de rentrer au pays par l’est est tout aussi un indice de taille qui confirme ces allégations estiment bon nombre d’analystes de la situation du pays.
C’est le cas du Docteur Denis Mukwege, qui dans une interview accordée à France 24, a vivement critiqué l’ancien président congolais Joseph Kabila, récemment revenu d’exil. Le prix Nobel de la paix reproche au prédécesseur de Félix Tshisekedi de ne pas avoir dénoncé le Rwanda comme agresseur, suggérant ainsi une proximité troublante avec Kigali. Selon lui, certains signes ne trompent pas, notamment le retour de Kabila par Goma, une ville frontalière, après être passé par le Rwanda.
Si les uns voient les indices précités comme des signaux attestant la complicité de Joseph Kabila avec l’ennemi, les autres par contre, surtout ceux de son camp politique, attribuent son discours et retour au pays par sa volonté manifeste de résoudre la crise sécuritaire qui secoue le pays.
Par la rédaction