La Fédération congolaise des droits de l’homme et de développement (FCDHD) a levé le voile sur une affaire des plus choquantes, dénonçant un cas de viol présumé commis par un médecin au sein même de l’hôpital central de Boma. Ce fait, d’une gravité extrême, se seraient déroulé jeudi dernier, ciblant une patiente âgée de seulement 18 ans, venue chercher des soins pour un malaise.
Gabriel Makiese, responsable de la FCDHD, a exprimé son indignation sur les ondes de la Radio Okapi, exigeant des sanctions exemplaires, tant sur le plan pénal que professionnel, à l’encontre du praticien mis en cause. M. Makiese a d’ailleurs souligné la nature récidiviste des agissements présumés du médecin. « Ce n’est pas son premier forfait. Il faut des mesures exemplaires pour mettre fin à ces abus dans les structures de santé », a-t-il déclaré, martelant la nécessité d’éradiquer de tels comportements dans le milieu médical.
Face à cette sombre affaire, la FCDHD lance un appel vibrant à toutes les femmes victimes d’abus sexuels, les exhortant à briser le silence et à porter plainte. Cette démarche est essentielle, selon l’organisation, pour endiguer l’impunité qui, trop souvent, règne dans les établissements hospitaliers, permettant à de tels actes de se perpétuer.
Le médecin incriminé a d’ores et déjà été placé en détention préventive au cachot du parquet près le tribunal de paix de Boma. Une enquête judiciaire a été ouverte afin de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. Pour l’heure, le mis en cause n’a pas encore livré sa version des faits. Cette affaire met en lumière l’urgence de renforcer les mécanismes de protection des patients et de garantir un environnement de soins sûr et respectueux.
Célestin Botoleande