Le docteur Sandrine Mubenga, Directeur Général de l’Autorité de Régulation du secteur de l’électricité, ARE, continue de porter haut l’étendard de son pays la République démocratique du Congo sur l’échiquier international, dans son domaine de prédilection.
Cette dame de fer dont les inventions ne sont plus à démontrer, a vu son brevet relatif à son
invention technologique dans le domaine de batteries à lon lithium, être publiée officiellement par United States Patent and Trademark Office (USPTO), » Office des brevets et des marques des États-Unis.
En effet, la responsable de l’ARE, inventrice de la technologie susmentionnée dans le domaine de batteries, ce qui arrive rarement, cette agence fédérale chargée d’accorder des brevets pour les inventions et d’enregistrer les marques, porte officiellement à la connaissance de l’opinion internationale cette avancée majeure liée à la transition énergétique.
Revenant sur cette idée de génie, Sandrine Mubenga précise que l’invention qu’elle a faite est une machine qui permet de mesurer le transfert de charge entre les cellules des batteries à Ion lithium.
«Les batteries à Ion lithium sont des batteries de l’avenir, des batteries qui ont la plus grande densité énergétique c’est-à-dire un petit volume de batterie peut stocker beaucoup d’énergie. Et donc, dans le domaine militaire, dans le domaine de l’énergie, ce sont les batteries Ion lithium auxquelles on fait recours», explique-t-elle.
La palliation d’un défaut
L’invention du Dr Sandrine Mubenga vient résoudre un défaut qui jusque-là était un bémol concernant les batteries à Ion lithium, pourtant batteries à grande capacité de stockage. «De la même manière que ces batteries à Ion lithium peuvent stocker une grande quantité d’énergie, elles ont aussi un défaut, ce qu’elles peuvent facilement s’enflammer, l’électrolyte qui est à l’intérieur, le liquide qui permet cette réaction chimique pour stocker de l’énergie, est assez volatile, ce qui fait qu’il peut facilement s’enflammer», explique-t-elle.
Le système que j’ai créé, le Efficiency Measuring Apparatus ( appareil mesurant l’efficacite) fait-elle savoir, permet de créer facilement des systèmes de gestion des batteries pour éviter qu’elles s’enflamment et pour augmenter leur longévité.
Une avancée qui profite à la RD Congo
L’invention du Dr Sandrine Mubenga Ngalula est bénéfique à la RD Congo, pays qui a un établissement public spécifique dénommé « Conseil Congolais de la Batterie (CCB) » et qui regorge des substances minérales stratégiques dont le cobalt. Le CCB travaille en collaboration avec l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité (ARE), instance de réglementation du secteur énergétique que dirige Dr Mubenga.
«Étant fille de la RDC, notre pays regorge des richesses minières, des gisements miniers et pour la fabrication de toutes les technologies de la transition énergétique, la majorité de minerais se retrouve en RDC. Vous savez qu’on a plus de 60 % des réserves mondiales de cobalt qui entre dans la fabrication des batteries à Ion lithium. On a aussi des gisements de lithium et beaucoup d’autres gisements qui sont nécessaires», a-t-elle affirmé.
Donc, conclut-elle, je pense que cette technologie que j’ai créée, qui aide à la fabrication des batteries, sera une avancée positive pour la RDC.
Une inventrice de renom En 2018
L’Ingénieure Docteur Sandrine Mubenga Ngalula avait inventé la technologie « Bi-Level Equalizer », un égaliseur de batteries à Lithium-lon, utilisées dans les voitures électriques et hybrides.
Toujours par le passé, elle avait inventé une voiture électrique hybride, fonctionnant avec une pile à combustible à hydrogène. Professeure en génie électrique à l’Université de Toledo (USA), mais aussi à l’Université de Kinshasa et membre du conseil d’administration a l’Université de Loyola du Congo, elle est spécialiste en énergie renouvelable, système photo volt
Par Emmanuel Sandalay