L’armée congolaise (FARDC) a annoncé l’arrestation de sept miliciens Mobondo et la saisie de cinq armes de guerre ainsi que de munitions, dans la nuit de dimanche à lundi au village « Au revoir », situé sur la Route nationale 17.
Selon le porte-parole de l’armée dans la région, le Capitaine Anthony Mualushayi, les miliciens sont directement impliqués dans une attaque survenue dimanche matin. Ils avaient braqué un camion qui se dirigeait de Kinshasa vers le village Twa.
Le Capitaine Mualushayi a précisé que les passagers, identifiés comme étant de l’ethnie Teke, ont été « séquestrés, torturés et dépossédés de leurs biens de valeur et de leurs téléphones. »
En réponse à cet incident, les FARDC ont lancé une patrouille de combat depuis le village de Kinsele afin de sécuriser la zone et de poursuivre la traque des autres miliciens Mobondo.
Appel à la désarmement immédiat
Le commandement des opérations Ngemba a également appelé à l’évacuation et au désarmement immédiat de tous les miliciens Mobondo qui se sont rendus aux FARDC. L’armée a souligné que « leur maintien dans les villages avec des armes constitue une menace réelle pour la sécurité des populations civiles. »
Le mouvement Mobondo a récemment intensifié ses actions dans plusieurs villages du territoire de Kwamouth. L’insécurité a atteint un niveau préoccupant, avec un nouvel incident rapporté ce lundi, au cours duquel une dizaine de jeunes filles ont été enlevées et emmenées en brousse par les miliciens.
Célestin Botoleande