Essentiellement budgétaire, la rentrée parlementaire qui s’ouvre ce lundi 15 septembre à l’Assemblée nationale et au sénat, semble souffrir du chaud et du froid. Entre la sérénité voulue par le président de la République, Félix Tshisekedi et la pétition contre les président de deux chambres, cette rentrée s’annonce mouvementée.
Selon les rapporteurs de deux chambres, cette rentrée s’annonce apaisée. Ils rassurent que toutes les dispositions ont été prises pour un démarrage serein des travaux.
A l’Assemblée nationale, le bureau dirigé par Vital Kamerhe a organisé la semaine dernière une série de consultations avec les caucus de députés.
Objectif : recueillir les préoccupations des élus et des agents du parlement afin d’y apporter des solutions concrètes pour garantir un climat de paix.
Selon le rapporteur Jacques Djoli, les priorités de cette session sont claires : le vote du budget 2026,
La situation sécuritaire dans l’Est du pays,
Le renforcement de l’unité nationale
La défense de l’intégrité territoriale
« Toutes ces réunions ont tourné autour de l’impératif d’une rentrée parlementaire sereine, conformément aux orientations du Chef de l’État. La session budgétaire se focalise sur la sécurité à l’Est et la stabilité des institutions », a déclaré Jacques Ndjoli.
Du côté du Sénat, la rapporteure Nefertiti Ngudianza rassure sur le bon déroulement des travaux :
« Nous sommes la chambre des sages. Tout sera calme. Nous avons des arriérés à examiner et des questions de contrôle à programmer. Les sénateurs sont libres d’exercer leur droit constitutionnel ».
Cette session s’annonce donc cruciale pour la gestion des finances publiques, mais aussi pour l’affirmation de l’autorité de l’État dans les zones en crise.
Par la rédaction