L’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO) a lancé un sérieux avertissement, réclamant que le gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia, soit placé sous haute surveillance. Par la voix de son président, Jean-Claude Katende, l’organisation dénonce des faits extrêmement graves : pillage des ressources provinciales, répression et violations des droits humains.
L’Affaire Jedidia Mabela, Symbole de la Répression
L’ASADHO pointe du doigt un climat d’intimidation qui s’installerait à Kisangani, alimenté par l’instrumentalisation de la justice.
L’exemple le plus marquant est la condamnation expéditive du militant Jedidia Mabela. Pour l’ASADHO, le sort de Mabela n’est pas un incident isolé, mais la preuve d’une volonté d’étouffer toute critique et d’utiliser l’appareil judiciaire pour museler l’opposition et les voix qui dénoncent la mauvaise gestion de la province.
Appel Urgent à l’Action
Face à ces « dérives inquiétantes », l’ASADHO appelle à une mobilisation générale.
Jean-Claude Katende exhorte les autorités nationales, les députés provinciaux (chargés du contrôle de l’exécutif), les organisations de défense des droits et les confessions religieuses à s’unir et à agir sans délai. L’objectif est d’éviter de nouveaux abus et la détérioration du climat social et politique.
L’ASADHO a également annoncé son intention de saisir les instances compétentes pour obtenir des mesures concrètes et mettre fin à cette situation.
À l’heure actuelle, le gouverneur Paulin Lendongolia n’a émis aucune réaction officielle suite à ces accusations d’une exceptionnelle gravité. Ce silence risque d’accroître la pression sur son gouvernement.
Célestin Botoleande