Ce samedi 11 octobre, devant la diaspora congolaise vivant en Belgique, le chef de l’État, Félix Tshisekedi a ténu à clarifier ses propos relatifs à sa main tendue à son homologue Rwandais, Paul Kagame en vue de » faire la paix des braves ».
« J’ai tendu la main à celui qui représente les forces qui agressent la République Démocratique du Congo pour prendre à témoin le monde entier », a expliqué le premier citoyen du pays dès l’entame de son argumentaire.
« la victime, c’est nous. Mais on a voulu nous présenter comme des gens qui ne voulaient pas la paix, j’ai voulu montrer au monde que ce n’était pas vrai », a-t-il poursuivi.
« Croyez-moi, je suis loin d’être faible. J’ai réussi à le prouver à plusieurs reprises et si aujourd’hui, on parle des sanctions, des processus de Washington, Doha, Lomé, Luanda, c’est quelque part grâce à ce que j’ai fait », a précisé le Commandant suprême des Forces armées de la RDC.
Pour le Président de la République, savoir faire la paix des braves est plutôt un geste de noblesse. Selon lui, cette stratégie a réussi à démasquer évidemment ce qui se cachait derrière cette manipulation.
Sur ce point précisément, le Chef de l’État a déploré la manipulation de certains compatriotes en interne qui ne cessent de parler de dialogue. « Nous, nous voulons d’un dialogue entre Congolais, ces Congolais qui sont tous contre cette agression », a déclaré le Président Tshisekedi.
« La seule chose que je demande à ces acteurs, c’est d’abord de condamner l’agresseur et de le nommer clairement », a-t-il ajouté.
Le Chef de l’État a conclu son adresse en prenant un prochain rendez-vous dans les semaines à venir avec cette forte communauté congolaise très enthousiasmée.
Par la rédaction