Par Jean-Chrisostome Luntadila
Les agents de la Société Minière de Kilomoto (Sokimo) manifestent contre Kibali Gold Mine, à Watsa dans la province de Haut-Uele.
Ils se posent juste la question de savoir, comment une entreprise (ndlr Sokimo) qui a répondu à un besoin réellement de développement pour la République Démocratique du Congo, en construisant des hôpitaux, écoles, bâtiments de l’État, des centrales hydroélectriques voire le bâtiment qu’abrite l’administration du territoire, la liste n’est pas exhaustive, peut subir une telle descente aux enfers jusqu’à tel point à chercher à l’écarter parmi les exploitants miniers au profil d’une autre société.
Ces travailleurs de la Sokimo invite l’actuel gouvernement à se pencher sur cette question aussi cruciale pour l’avenir de cette entreprise qui, jadis, contribuait au budget de l’État et en même temps revoir le contrat qui le lie avec Kibali Gold Mine.