Par Serge Mavungu
La chronique reste défrayer par la levée des immunités parlementaires de deux sénateurs dont celle de l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo.
À ce sujet, le Président de la Chambre haute du Parlement, Modeste Bahati Lukwebo a, d’entrée de jeu, fait savoir à l’opinion que les questions relatives au droit resteront au cœur de leur préoccupation.
Dans ce débat juridique que les sénateurs se sont livrés, le Président du Sénat a indiqué que les avis étaient partagés.
Si les uns ont appuyé cette demande et les autres par contre, ont estimé que, pendant la commission des faits le sénateur Augustin Matata Ponyo était encore Premier ministre.
Avec ce titre, Augustin Matata ne peut être jugé que par la Cour Constitutionnelle.
Se référant à la Constitution, Bahati Lukwebo a souligné que, dans un cas pareil, la procédure indiquée reste la convocation d’un congrès réunissant les deux chambres du Parlement. Et il reviendra donc à celui-ci de donner l’autorisation de poursuite. Ceux qui soutiennent cette levée d’une immunité parlementaire de Matata Ponyo étayent leurs thèse, en disant que ce dernier n’est plus Premier ministre, il est donc justiciable devant la Cour de cassation.
À en croire le Président du Sénat, il revenait au procureur général près la Cour de cassation de leur adresser une correspondance à ce sujet.
Il s’étonne aussi que cette correspondance du procureur général près la Cour Constitutionnelle ait été envoyée au même moment dans les deux chambres du Parlement comme si elles étaient en congrès.
Au finish, les sénateurs ont résolu d’adresser une correspondance au procureur général près la Cour constitutionnelle pour éclairer leur lanterne.
» Les récupérateurs ont vite enflé en disant que, les sénateurs ont rejeté la demande de la levée des immunités parlementaires.
Il n’en est pas le cas « , a conclu Modeste Bahati Lukwebo.