Par la Gabaliotte B
Au cours d’une plénière, le Sénateur Ghislain Tshikez Diemu a présenté la situation grave dans laquelle se trouve le pays.
L’orateur commence par rappeler tous les événements qui fâchent survenus au cours de ces derniers mois. C’est le cas notamment de la modification arbitraire de la majorité parlementaire sur fond d’intimidation des députés et d’instrumentalisation de la justice, la proclamation de l’état de siège et la déstabilisation des institutions provinciales.
Sans être long, Chikez Diemu fait remarquer que la situation est grave. « Nous qui avons eu la chance, vous-même y compris d’être sous la première république, la deuxième république ; notre pays n’a jamais connu une situation où toutes les bases sont déstabilisées. Du temps du MPR, tout était au moins calme , l’autorité s’assumait, mais aujourd’hui 16 de nos provinces sont déstabilisées, paralysées même…» , a-t-il dit avec plein d’indignation.
Révolté par le coup de grâce infligé aux Institutions et sur un ton menaçant, le Sénateur qui a dépeint la situation politique du pays estime qu’on est en pleine dérive dictatoriale.
« Et dirons que nous avons des autorités qui ont été élues à cette fin là, on les appelle même « garant de la Nation ». Sous d’autres cieux nous devrions si nous étions courageux l’accuser de haute trahison, le président de la République. Il n’y a pas autre chose », dit-il tout furieux.
Pour ce co-fondateur du Pprd et ancien ministre de la Défense (2007-2008), « comment est-ce que 16 de nos provinces peuvent prétendre dépendre d’un Vice-premier Ministre en charge de l’Intérieur, il fait ce qu’il veut… curieusement pour nous le mal est positif » dit-il haut et fort. Les pétitions initiées et les déchéances irrégulières
ça et là ont pour but de parachever la mise à mort de l’ordre constitutionnel (…) consacré par la Constitution promulguée le 18 février 2006 ».