Par Gédéon ATIBU
Le pays de Lumumba est dans un contexte politique, économique et sécuritaire difficile qui, pour l’instant, ne fait pas flancher Marie-Ange Mushobekwa.
Cette ancienne journaliste de 47 ans, affiche une certaine déconvenue quant à la classe politique congolaise de donner tous les coups fourrés pour son intérêt ignorant à tout point de vue l’intérêt du peuple qu’il est censé servir.
«Apprentissage de la classe politique en RDC : j’avoue que je viens de réaliser que je ne suis qu’au bas de l’échelle… Je continue à apprendre, sans vraiment comprendre. Il me faudra certainement encore beaucoup de temps pour bien comprendre. Que DIEU nous garde », a-t-elle écrit à objectif-info.cd avec beaucoup d’amertume.
L’ancienne Ministre des droits humains voudrait comprendre le sens et le rôle du politique dans son pays sans y parvenir.
Elle a fait entendre sa voix au moment où la coalition FCC-CACH est engluée dans une crise qui a poussé Félix Tshisekedi à y mettre fin sans autre forme de procédure et à créer ce qu’il appelle « Union Sacrée » de la Nation qui bat de l’aile.
En quête d’une nouvelle majorité parlementaire pro Tshisekedi qui désarçonne le FCC par sa fermeté ; plusieurs personnalités politiques et sociétaires du FCC ont transhument vers l’Union Sacrée tournant le dos à Joseph Kabila.
D’autres aussi, donneurs de leçons lorsqu’ils étaient hier dans l’opposition se sont illustrés inégalement par la corruption à ciel ouvert des députés nationaux en vue de déchoir le Bureau Mabunda en décembre dernier et le Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Membre de l’opposition dite «signataire de l’accord du 18 octobre» et réputée proche de Vital Kamerhe avouait tout haut en 2017 («Je n’ai pas de parrain en politique», tient-elle à souligner), la présidente du micro-parti baptisé Mouvement pour la cohésion nationale (MCN)
L’étonnement de Marie-Ange Mushobekwa est tout aussi grand que glacial face à l’attitude et altitude du politique congolais dont elle ne se résigne pas de copier le modèle.