Le député national du Nord-Kivu, Jean-Paul Ngahangondi plaide pour la création des milices d’autodéfense populaire pour faire face à la recrudescence des cas d’insécurité dans l’Est du pays.
Ce Parlementaire progressiste évoque le cas du territoire de Lubero au Nord-Kivu où, le mouvement d’autodéfense dénommé maï maï Mazembe avait mis fin au phénomène FDLR et on en parle plus. « La solution pour neutraliser ces soi-disant terroristes islamistes djihadistes de Beni reste l’autodéfense populaire », a indiqué cet élu du Nord-Kivu.
Maintenant il faut aller jusqu’au détail.
Comment les «miliciens d’autodéfense» aux mains nues vont-ils résister aux ennemis de fusils et d’armes blanches ?
C’est le moment ici d’en venir à l’avant-projet de formation militaire rapide pour les jeunes proposés par un compatriote inconnu. C’est dans ce sens qu’il faut évoluer, par des mesures pragmatiques provisoires pour le moment, en attendant une loi plus formelle à adopter par le parlement. La confiance entre les populations et les militaires est le secret du succès de Mamadou Ndala qui défit le M23; cette expérience mémorable constitue un excellent repère s’il en faut. Mais attention, Mamadou Ndala mourut soufflé par une roquette assassine, parce que les ennemis du Congo sont au Congo. L’armée, ne nous le cachons plus, est infiltrée. Vu le degré d’infiltration, il n’est pas facile à l’armée de se guérir par elle-même de son côté gangréné. Le soutien de la population est indispensable. Ce soutien peut consister aussi à la dénonciation des militaires businessistes ou infiltrés, avec les preuves et témoignages de préférence.
Évoquant l’expérience des milices d’autodéfense Maï maï qui se sont illustrées par des exactions sur les civils, certains observateurs s’y opposent aussi.
Par Gédéon ATIBU