Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi a annoncé, au cours de son discours sur l’état de la nation, le lundi 13 décembre, devant le congrès, la mise en place de la Cour des comptes pour lutter contre les détournements, le blanchiment de capitaux, la fraude et même le financement du terrorisme, au sein des institutions de l’État.
Le Chef de l’État a réaffirmé son engagement à poursuivre les réformes courageuses dans le secteur de la justice, y compris celles relatives aux structures et à la qualité de leurs animateurs suivant le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Il encourage, par ailleurs, le conseil supérieur de la magistrature à faire fonctionner les chambres disciplinaires afin que la sanction soit seule récompense des mauvais magistrats qui, par leur comportement, ternissent l’image de toute une institution voulue un corps d’élite.
Cependant dans le souci de résorber les problèmes récurrents des effectifs insuffisants des Magistrats, Félix Tshisekedi instruit le gouvernement à finaliser le processus de recrutement dont le dernier remonte malheureusement à plus d’une décennie.
« C’est dans le même sens que j’entends rendre opérationnels dans les tout prochains jours les différents organes et structures de la Cour des comptes, la plus haute instance de contrôle des finances publiques, afin qu’elle joue pleinement son rôle de patrouilleur financier en chef avec l’appui de l’inspection générale des finances », a fait savoir le Président de la République.
Et de poursuivre :
« J’attends que ces mêmes performances soient au coeur de l’action de l’Agence de Prévention et de lutte contre la Corruption, de la Cellule Nationale de Renseignements Financiers ainsi que d’autres services supérieurs de contrôle, en tant que dispositifs de la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics, le blanchiment de capitaux, la fraude, et même le financement du terrorisme ».
Par Bien-aimée Bosasele