Le nombre de civils tués dans les attaques de milices armées dans la province de l’Ituri, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, depuis le début de la semaine dernière, est passé à 100, a rapporté l’ONU.
Selon le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse, plus de 500 civils ont été tués depuis le début de l’année dans la région troublée de l’Est de la RDC. « Les morts comprennent des femmes et des enfants », a-t-il indiqué. Le porte-parole a ajouté que depuis le début de la semaine dernière, près de 100 civils ont été tués dans plusieurs attaques dans cette partie du pays d’Afrique centrale.
Lors de la dernière attaque attribuée au groupe rebelle des Forces démocratiques alliées (ADF), 20 civils ont été tués le 11 mai dans le territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri, ont indiqué les autorités locales. Vingt-cinq civils auraient également été pris en otage.
Les travailleurs humanitaires de l’ONU en RD Congo ont exprimé leur inquiétude après une série d’attaques meurtrières principalement contre des camps de personnes déplacées, qui violent le droit international humanitaire.
Selon Dujarric, les attaques du mois dernier ont déplacé plus de 165 000 personnes dans le territoire de Djugu en Ituri. L’insécurité a affecté l’accès humanitaire, limitant les déplacements des équipes humanitaires et retardant la distribution de l’aide.
Par Gédéon ATIBU