Au cours d’une audience ce mercredi 9 novembre avec le président de la chambre haute du parlement Modeste Bahati à Kinshasa, le chef de la délégation du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, Michel-Xavier Biang a précisé que le gouvernement de la République Démocratique du Congo n’est pas concerné par l’embargo sur les armes.
Il a en outre, soutenu que seuls les groupes armés sont concernés par cette mesure d’embargo. Ils peuvent se procurer ni des armes ni des munitions.
Par la même occasion, Modeste Bahati Lukwebo a insisté sur la création d’un tribunal international pour le Congo, afin de juger toutes les personnes impliquées dans les massacres et autres atrocités commis sur le sol congolais, depuis les années 1990 jusqu’à ce jour et qui continuent d’endeuiller le pays.
Le président du Sénat congolais a également évoqué avec son hôte, le rapport Mapping, « qui est un outil important pouvant aider les Nations Unies à mieux sanctionner les auteurs de ces massacres ».
Par Bien-aimée Bosasele