Dans le but de ramener la paix à l’Est de la RDC, l’ex–Président kenyan Uhuru Kenyatta, a bouclé ses consultations le lundi 14 novembre dans la soirée. Le facilitateur Kényan a échangé avec le premier ministre Sama Lukonde, les présidents de la chambre haute et basse du parlement Bahati Lukwebo et Christophe Mbosso. L’occasion faisant le larron, Uhuru Kenyatta a appelé toutes les forces négatives à entrer dans un processus de dialogue et de réinsertion sociale.
« C’est ce processus qui a conduit cette facilitation du Président Uhuru Kenyatta dans le but d’atteindre les résultats. Dans le cadre de la pacification de l’est de la RDC, il est appelé à ce que toutes les forces négatives puissent entrer dans un processus de dialogue et de réinsertion sociale. Et nous avons réaffirmé cette position en demandant à ce que cet engagement pris soit respecté», a dit le Premier ministre Sama Lukonde, au sortir de cette séance au Fleuve Congo Hôtel, renseigne la presse présidentielle.
En outre, le Premier ministre a fait savoir que le gouvernement a réaffirmé son engagement pour la mise en œuvre du processus de paix de Nairobi, qu’il considère comme un processus dans lequel le pays est totalement engagé pour une paix durable.
« Nous sommes venus répondre, nous sommes venus lui dire ce que nous pensons pour que la paix revienne d’une manière durable et définitive en République Démocratique du Congo», a dit de son côté, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mbosso, se réservant de divulguer tout le contenu de cette rencontre.
Le président du Sénat Bahati Lukwebo a, quant à lui plaidé pour la mise en œuvre des processus de paix de Luanda et de Nairobi, afin de parvenir à cette paix tant souhaitée.
Auparavant, Uhuru Kenyatta avait reçu les membres de la société civile du Sud-Kivu qui ont fait une série de recommandations parmi lesquelles la création d’un tribunal spécial pour la RDC.
A en croire la même source, les consultations se sont poursuivies ensuite avec les chefs de missions diplomatiques représentant les cinq pays membres du conseil de sécurité de Nations-Unies et d’autres forces vives de la nation.
Bien-aimée BOSASELE