Les craintes sont nombreuses depuis l’annonce du déploiement de la force régionale de l’EAC dans l’Est de la RDC, pour combattre les groupes armés qui y pullulent.
Dans une déclaration faite ce mercredi 23 novembre, le Coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a indiqué que la force régionale de l’EAC déployée dans l’Est du pays risque de se révéler sans résultat probant à l’image de la MONUSCO « avec plus de 17.000 hommes » et plus de 20 ans de présence sur le sol congolais.
Pour Jonas Tshiombela, il n’y a rien que l’on puisse espérer avec cette force régionale de l’EAC.
Ainsi, pour éviter que la situation sécuritaire s’empire sur terrain à l’avènement des troupes étrangères, le Coordonnateur de la NSCC appelle les « autorités de la RDC à faire attention avec toutes ces armées étrangères de pays complices de l’agression », a-t-il déclaré.
En juin dernier, les dirigeants de la CAE ont décidé d’envoyer un contingent de maintien de la paix dans l’Est de la RDC pour y stabiliser la situation et mettre fin aux hostilités. Le gouvernement de la RDC a accepté à condition qu’aucune troupe rwandaise ne soit intégrée à la force.
Créée en 2000, la CAE est une organisation régionale regroupant sept pays: le Burundi, la RDC, le Kenya, le Rwanda, le Sud-Soudan, la Tanzanie et l’Ouganda.
Par Gédéon ATIBU