Le calendrier électoral publié par Dénis Kadima, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) continue de défrayer la chronique.
Si du côté du parti Nouvel Élan l’ont traite d’irréaliste ledit calendrier, la CENCO et l’ECC quant à elles, se disent satisfaites de la publication du calendrier par la centrale électorale.
« C’est d’abord la satisfaction par ce que nous avons réclamé à cor et à cri ce calendrier et nous l’avons aujourd’hui. Ce calendrier planifie de manière un peu plus pragmatique la tenue des élections locales, par ce que les conseillers communaux seront élus le même jour que le Président de la République, les députés nationaux et provinciaux. Ce qui signifie qu’après les élections du 20 décembre 2023, nous aurons déjà les conseillers communaux qui vont élire les bourgmestres et les conseillers urbains, et à leur tour les conseillers urbains vont élire les maires et les maires adjoints », souligne ces deux confessions religieuses
Et de renchérir :
« Pour chaque aire opérationnelle, la CENI a prévu d’accréditer non seulement les observateurs mais aussi les témoins et les journalistes. Mais on a quelques inquiétudes, d’abord de manière générale, ça nous parait un peu constipé ce calendrier par ce que si je prends seulement le délai pour l’enrôlement des électeurs, trois mois pour enrôler à travers le pays, on est un peu dubitatif sur cette question. De l’autre côté, la CENI mentionne quelques contraintes, d’abord la contrainte financière, il y aussi la question sécuritaire », ont-elles conclu.
Par Emmanuel Sandalay