Par Jean-Chrysostome Luntadila
Le parti de l’opposition Convention Chrétienne pour la Démocratie (CCD en sigle), parti cher à Jean Pierre Lisanga Bonganga, s’insurge contre la mauvaise gestion de la pendemie de COVID-19 en République Démocratique du Congo. Au cours d’une déclaration ce lundi à Kinshasa, le ministre d’État honoraire en charge de relation avec le parlement dit “observer avec regret de nombreux cas de violation de la constitution et des règlements intérieurs de l’assemblée nationale et du sénat par la coalition FCC-CACH” avant de dénoncer “un deal qui a pris la nation en otage”.
La CCD comme parti d’essence chrétienne considère l’ordonnance nommant les leaders des confessions religieuses comme une violation manifeste des articles 81 et 138 de la constitution par la coalition au pouvoir. Pour Jean-Pierre Lisanga Bonganga, «le but» de la coalition FCC-CACH est de mêler les confessions religieuses «dans leur action politique» en vue de «faire saper leur crédibilité et jeter l’opprobre au près de la population».
Pour cela, la CCD est particulièrement déroutée par l’attitude de la haute hiérarchie de l’Eglise catholique, dont le Cardinal Fridolin Ambongo est nommé à la tête de la coordination du fonds national de la solidarité. Ce qui, d’après la CCD parti d’essence chrétienne, violerait la ligne tracée par les bergers de l’Eglise qui avaient affirmé haut et fort que les alliés au pouvoir sembles être plus préoccupés par leur positionnement politique que par le service à rendre au peuple.
Le président de cette formation politique de l’opposition, Lisanga Bonganga a lui préféré appeler la population à une vigilance tout azimut de la population face à cette période d’État d’urgence qu’il considère comme un moment de consécration de dérive autoritaire ou encore de déraison de l’État.