Par Paul-Valery Nkoto
Les confessions religieuses en République démocratique du Congo, sont engagées dans un consortium pour porter les réformes électorales après les législatives nationale et provinciales et la présidentielle, devant aboutir aux nouveaux animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Dans une déclaration animée conjointement entre l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo, ce mercredi 10 juin 2020 à Kinshasa, les deux grandes confessions religieuses du pays rendent compte à l’opinion de leurs entretiens avec la présidente de l’assemblée nationale, Jeanine Mabunda.
«Après échanges et évaluations, il n’y a pas été possible de dégager un consensus sur une personne qui représente les valeurs auxquelles tiennent les confessions religieuses, entre autres le professionnalisme, l’éthique et l’indépendance vis-à-vis des acteurs politiques», signalent la déclaration signée par le Cardinal Ambongo et le Révérend Dr André Bokundoa.
L’intransigeance des uns et des autres et rumeurs persistantes de la corruption, bloquent la désignation du successeur de Corneille Nangaa.
«Par souci de privilégier une solution consensuelle, le président de la séance a jugé bon de ne pas procéder au vote qui reste le dernier recours conformément à la charte des confessions religieuses», note ce document parvenu à la rédaction d’Objectif-infos.
Toujours à la recherche du bien-être, les hommes de Dieu espèrent que le peuple congolais l’emportera sur toute autre considération et permettra aux confessions religieuses de trouver un consensus édifiant.