Par Edmond Izuba
Des fausses allégations ont envahi les réseaux sociaux à Kinshasa
Kinshasa. À la barre, l’Association congolaise pour l’accès à justice (ACAJ), une Organisation non gouvernementale de monitoring des violations des droits de l’homme en RDC, et Mme Acacias Bandubola, ministre de l’économie.
Dans un communiqué rendu public ce mardi tard dans la soirée, le ministère de l’économie dit ne pas comprendre l’acharnement et des allégations mensongères «sur les prétendues rétro-commission» contre son ministre, Acacias Bandubola, à l’approche de la publication des membres du gouvernement Sama Lukonde.
Le cabinet Bandubola vante la gestion rigoureuse de son ministre sur la maîtrise et stabilité des prix des produits pétroliers à la pompe.
Pour sa part, «l’ACAJ constate que les auteurs de cet article se sont attaqués gratuitement aux responsables de l’État dont l’Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, à cause
de son engagement dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
L’ACAJ condamne l’emploi abusif de son nom pour crédibiliser ledit article ainsi que
ses allégations attentatoires à la vie privée, à l’honneur et à la dignité de citoyen».
Tout en condamnant l’atteinte à l’honneur, vie privée et dignité des citoyens, devenue monnaie courante dans les chefs d’utilisateurs des médias sociaux, cette ONG des droits de l’homme appelle vivement le Gouvernement à engager en urgence un débat public sur les options fondamentales de la loi devant réprimer des auteurs et complices de la
cybercriminalité.