L’ancien Premier-Ministre, Augustin Matata Ponyo est de plus en plus dans le collimateur de la justice congolaise, dans l’affaire du Parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo et autres dossiers. Dans une requête introduite auprès du président de la Cour constitutionnelle, le Procureur général près ladite cour accuse le sénateur Augustin Matata Ponyo, le sud-africain Christo Groblert patron de la société Africom et cette fois-ci Déogratias Mutombo, ex-Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, (BCC), d’avoir détourné les deniers publics destinés à plusieurs projets d’intérêt général.
Le Procureur Général, Jean-Paul Mukolo indique dans son document, que l’homme à la cravate rouge à l’époque chef du Gouvernement et Christo Groblert, avaient détourné plus de 115 millions de dollars américains, destinés à plusieurs projets entre 2013 et 2016.
» (…) agissant par coopération directe, étant respectivement agent Public de l’État, notamment Premier ministre et dirigeant de la société Africom commodilties, ont détourné par plusieurs moyens notamment par l’octroi des avantages financiers, la surfacturation, la constitution des sociétés d’écran, le détournement des procédures et la non exécution des travaux d’aménagement de la route du site et de construction des écoles de formation et d’autres ouvrages, la somme globale équivalente en francs congolais de 115.9997.106 USD réalisés à la société Africom commodilties pour la gestion du parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo », a révélé le PG dans sa requête, tout en précisant que cela s’est déroulé dans une période non encore couverte par le délai légal de prescription de l’action publique.
Dans une autre Affaire, le sénateur Augustin Matata Ponyo et Déogratias Mutombo, sont accusés par le PG d’avoir détourné la somme globale en francs congolais de 89.000.000 dollars américains destinée à la construction du marché international de Kinshasa.
Par contre, l’ancien ministre délégué aux Finances publique, Patrice Kitebi cité par le passé dans le dossier Bukanga-Lonzo, a été lavé de toute accusation par le Procureur général près la Cour constitutionnelle Jean-Paul Mukolo.
Par conséquent, le Parquet général près la Cour constitutionnelle invite le Président de ladite institution à fixer les jours, date et heure auxquels cette affaire sera appelée à l’audience publique.
Affaire donc à suivre…
Murphy Fika