Par la Rédaction
Une léthargie qui ne dit pas son nom est observée dans l’instruction judiciaire du Parquet Général de la Gombe dans l’affaire qui oppose la nommée Kankolongo Kalombo Huguette, une des plaignants contre EY, PwC et Vlisco.
Cette dernière, à en croire nos sources, n’arrive pas à comprendre, comment Ernst & Young RDC, une partie comme toute autre dans une instruction judiciaire, refuse d’exécuter une réquisition de justice établie, et autres demandes des magistrats au sujet de la communication du rapport et documents en provenance de PricewaterhouseCoopers portant des accusations graves contre les plaignants et de produire d’autres évidences prétendues compromettantes sur eux.
Jusqu’au moment où nous couchons ces quelques lignes, Kankolongo Huguette, s’interroge les moyens misés par la partie Ernst&Young RDC et sur les largesses inexpliquées accordées à cette dernière par le Parquet Général près la Cour d’appel de Gombe, en particulier le magistrat Ibula, qui est sensé être répressif et au-dessus de toutes les parties.
D’aucuns se demandent comment une procédure judiciaire n’est pas sanctionnée par le Parquet pendant que la dignité de Kankolongo Kalombo Huguette a été atteinte par des accusations et des insinuations graves de perception et détention illicite des fonds de Vlisco Congo ?
Pour rappel, à la date du 06 octobre 2020, lors de la séance de confrontations des parties, les dirigeants de Ernst&Young RDC, en l’occurrence Cyprien Bongulutama associé- Gérant et Perle Kayoka responsable des Ressources Humaines, ont été invités par le magistrat instructeur à transmettre à la justice le rapport obtenu de PricewaterhouseCoopers à la base des accusations de perception illicite des fonds de Vlisco Congo et à produire tous les documents incriminant tous les plaignants lors de la prochaine séance de confrontation dans les 72 heures.
À défaut de la présentation de ces éléments, renseigne-t-on, à en croire le magistrat instructeur Ibula, ses dirigeants se verraient individuellement être poursuivis.
Cette prochaine séance de confrontation devrait également voir Cyprien
Bongulutama éclairer la justice sur les prétendues sommes supposées versés à elle pour le compte d’un autre plaignant et confronter le sus nommé à ce plaignant au sujet des affirmations qu’il venait de faire contre l’incriminé, car le magistrat par agenda chargé avait curieusement arrêté la séance de confrontation à cette déclaration sans droit de réponse à l’incriminé.
Contre tout entendement, cette séance de confrontation prévue à la date du 9 octobre n’aura plus lieu car la partie Ernst&Young RDC a sollicité une rencontre avec le Procureur Général près la Cour d’appel de Gombe pour récuser le magistrat qui sera appelé par sa hiérarchie à lui faire des explications dans un rapport synthétique. Ceci a été une deuxième récusation d’un magistrat du Parquet pour avoir demandé des documents qualifiés de preuve par les accusateurs eux-mêmes, qui sont pourtant sensés être immédiatement disponibles.
Dossier à suivre.