La décision du gouvernement congolais interdisant l’exclusion de filles enceintes de l’école ne cesse de défrayer la chronique au niveau national. Les réactions à sujet fusent de partout.
Devant une vague de contestation sur les réseaux sociaux, le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya a défendu la position du gouvernement, estimant qu’il s’agit d’une responsabilité collective et sociétale.
En réaction à cette question de la vie nationale, le porte-parole du gouvernement a insisté sur l’importance de l’encadrement des jeunes et d’une éducation sans tabous sur la sexualité.
« J’ai lu les commentaires en tout genre, non sans être choqué. Lorsqu’une jeune fille tombe enceinte, cela révèle souvent des failles dans l’éducation à la maison et dans l’instruction. Dans les écoles conventionnées, on ne parle presque jamais de contraception, alors que les enfants sont exposés très tôt à la sexualité, surtout avec les réseaux sociaux », a-t-il déclaré.
A l’en croire, exclure une fille enceinte de l’école serait une double peine : « Est-ce qu’il faut lui infliger une sanction supplémentaire en l’écartant du système éducatif, avec tous les préjugés que cela entraîne ? », s’interroge-t-il.
M.Muyaya appelle ainsi à une approche plus humaine, éducative et inclusive, tout en soulignant la nécessité pour les parents et les écoles de jouer pleinement leur rôle dans l’encadrement moral et sexuel des jeunes.
Par la rédaction