Une nouvelle fois, le droit de manifester a été bafoué en République Démocratique du Congo. Lors d’une manifestation pacifique organisée ce jeudi, quelques opposants ont été interpellés et brutalisés par les forces de l’ordre .
Les manifestants, opposés au projet de révision constitutionnelle porté par le président Félix Tshisekedi, distribuaient des tracts et exprimaient leur désaccord. Les forces de l’ordre ont réagi avec une violence disproportionnée, dispersant la foule à coups de gaz lacrymogènes et procédant à plusieurs arrestations.
Parmi les personnes interpellées figurent des figures de proue de l’opposition congolaise, telles que Delly Sesanga. Ces derniers, accompagnés de défenseurs des droits de l’homme et d’activistes de la société civile, avaient appelé à manifester pour défendre l’intégrité de la Constitution et les principes démocratiques.
Dans un communiqué conjoint, ces personnalités ont dénoncé une « atteinte grave à la démocratie » et ont appelé la communauté internationale à condamner ces actes de répression. Elles ont également lancé un appel à la mobilisation générale pour défendre l’État de droit et les acquis démocratiques.
Ces événements marquent une nouvelle escalade de la tension politique en RDC et suscitent de vives inquiétudes quant à l’avenir de la démocratie dans le pays.
Célestin Botoleande