Par Jean-Chrysostome Luntadila
L’arrestation de Stéphane Mundadi, le Directeur général adjoint de la société chinoise Crec-7, à en croire certains observateurs avertis de la scène politique congolaise ressemble à un acharnement sur sa personne.
Ces détracteurs tiennent mordicus à l’impliquer dans un faux dossier de détournement qui a un rapport le programme de 100 jours de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Pour étayer cette thèse,nos fins limiers ont fait savoir que le Parquet général près la Cour de Kin shasa-Matete a délivré un mandat de comparution contre Stéphane Mundadi le vendredi,10 avril 2020,dernier. Et pourtant,poursuivent-ils , la société Crec-7 s’est déjà présentée à mainte reprise,au Bureau du Procureur Général avec toutes les pièces justificatives relatives au montants perçus et le travail exécuté dans le cadre de 100 jours au Kasaï Central.
Ce grand notable du Kasaï central ,a-t-on appris,n’a pas le droit d’engager l’entreprise.
Il ne touche ni aux finances et ne gère encore moins des projets.
Face à cette réalité d’aucuns se posent la question de savoir-vivre pourquoi le DGA de Crec-7 est-il sommé par le Parquet à se présenter en personne.
Les autorités du Kasaï Central ont,dans un très dossier mal ficelé, remis au Parquet.
Lequel dossier présenté un tableau démontrant que la société chinoise Crec-7 a perçu deux fois la somme de 12.500.000 dollars américains pour un projet chiffré à 4.500.000 dollars américains,alors que cela n’a jamais été le cas.
Ces mêmes autorités ont prétendu sans preuve que le FONER finançait Crec-7,argument que le DG de FONER, Fulgence Baramosi a rejeté en bloc.