Le ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a, au cours d’un entretien avec les journalistes d’une chaîne internationale, déclaré, mercredi 22 juin, que la RDC en a assez de payer le prix des conséquences du génocide rwandais.
«Tout ceci arrive parce que nous avons été très hospitaliers, que nous avons ouvert nos frontières en 1994 et, depuis, notre malheur a commencé », a-t-il fait savoir.
Le ministre a rappelé les différents mouvements rebelles soutenus par le Rwanda, depuis le prétexte de la poursuite des éléments du Front démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR).
« Aujourd’hui, les FDLR, si ça subsiste, je ne pense pas que ce mouvement subsiste au point de poser des problèmes de sécurité au gouvernement rwandais pour qu’il justifie une nouvelle invasion. Qu’il est bien dommage que depuis l’arrivée au pouvoir du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous avons mis en place des mécanismes qui nous permettaient, y compris avec le Rwanda, de discuter de ce sujet en vue de trouver des solutions. C’est bien dommage que nous sortions des cadres que nous avions établis pour aller sur d’autres considérations ».
Patrick Muyaya a indiqué que la RDC est engagée dans le processus d’un règlement pacifique avec son adhésion à la Communauté des États d’Afrique de l’Est (CEA), et les dernières résolutions du Conclave tenu à Nairobi indiquent que les discussions sur ce point de vue continuent, et « nous espérons que très vite les troupes rwandaises et le M-23 quitteront les localités occupées ».
Par Bien-aimée BOSASELE