L’agression Rwandaise en République démocratique du Congo à travers le M23, est loin d’être close. Malgré le cessez-le-feu appelé par les accords régionaux, les supplétifs de Paul Kagame (M23) sont retournés dans leurs positions militaires à Kiwanja et ses environs, zones censées être sous contrôle de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).
Ces derniers multiplient des rencontres avec la population locale où ils appellent le gouvernement congolais au dialogue. Une proposition que les autorités congolaises refusent catégoriquement.
Face à cette situation, Kinshasa a, le vendredi 22 septembre lors du conseil des ministres, souligné que les forces armées congolaises ne ménagent aucun effort pour parer à toute éventualité du M23, soutenue par l’armée rwandaise, selon plusieurs rapports documentés.
Le Vice-premier ministre, ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba, a indiqué que « les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ne ménagent aucun effort pour défendre la patrie contre la coalition M23/RDF et poursuivre la traque ainsi que le démantèlement des groupes armés ».
Dans le même temps, les FARDC ont mis la main sur 13 assaillants Mobondo le 17 septembre dans le secteur de Lulameka en territoire de Kimvula dans la province du Kongo Central.
La situation sécuritaire au Nord-Kivu reste donc préoccupante. Les FARDC sont déterminées à défendre la patrie contre les terroristes du M23, bien que la situation reste complexe et nécessite une solution politique.
Célestin Botoleande