Au cours du briefing hebdomadaire du lundi 13 mars, le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula et son homologue de la Communication et médias, Patrick Muyaya axé sur l’évolution du front diplomatique face à l’agression contre la RDC, les deux hommes d’État ont martelé sur l’application des sanctions dans le cadre de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC.
« Nous avons demandé à la délégation du Conseil de sécurité lors de son récent séjour en RDC, que tous les rapports existants (Rapport Mapping et le rapport des experts des Nations Unies), soient examinés et qu’on en tire toutes les conséquences. Pour cela, il faut appliquer les sanctions puisque celles-ci existent », a insisté le vice-Premier ministre Lutundula.
Et de poursuivre :
» On ne doit pas compter sur les Nations Unies mais on doit compter avec les Nations Unies. Nous disons qu’il y a une Charte des Nations Unies et d’autres instruments juridiques qui gèrent les nations, ceux-ci peuvent servir à l’application de ces sanctions ».
Dans le mot introductif de son intervention, Christophe Lutundula a rappelé le sens des visites du Président français, Emmanuel Macron et surtout celle de la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies, soulignant dans la foulée les attentes du peuple congolais.
« Les échanges avec cette délégation ont été circonscrits autour de 3 volets, à savoir : la paix et la sécurité, la stabilité et le développement social et économique dans l’Est de la RDC. Nous leur avons recommandé d’examiner avec rigueur et de prendre des mesures efficaces et adéquates, d’améliorer notre partenariat et de construire une nouvelle perspective par des ajustements qui nous permettront d’aller de l’avant ».
En ce qui concerne la MONUSCO, Christophe Lutundula a plaidé pour des réajustements.
» Si on veut réellement redorer l’image ternie de la MONUSCO, il faut procéder par des ajustements. Ça ne sert à rien d’obtenir des résultats si le mandat de la MONUSCO n’est pas musclé. D’ailleurs, le secrétaire général des Nations Unies avait bel et bien reconnu que la MONUSCO n’est pas en mesure de remplir sa mission et qu’on réfléchisse en profondeur, d’ajuster nos approches et nos méthodes de travail ».
Par Bien-aimée Bosasele