Par Gratis Makabi
La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) a été reçue, ce vendredi 26 février 2021, par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, dans le cadre des consultations initiées en vue de la formation du gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation.
Pour sa part le Président de la FEC, Albert Yuma, c’est un bon signe un bon souvenir signe d’être associé par le nouveau Premier Ministre.
« Le Premier Ministre a beaucoup de défis, et son mandat tournera autour d’une seule priorité « développer l’économie » parce que la mission que le Chef de l’État lui a donné (la paix, la sécurité, l’éducation etc…). Tout ça, il faut une économie qui fonctionne pour avoir des recettes et pouvoir permettre à l’État d’agir. Ce que nous lui avons dit c’était une innovation magnifique que dans la consultation qu’il associe la FEC. S’il veut réussir, il faut qu’il commence par réformer la fiscalité (réformer les régies financières), et accentuer l’amélioration du climat des affaires, ça passe par la réforme de la justice. En ayant ces deux axes, il va pouvoir accélérer les trois secteurs (minier, industriel, et agricole et agro-industriel). Le Chef du gouvernement n’a que deux ans, il faut qu’il accélère. Nous ne serons pas membres du gouvernement mais nous ui avons dit de mettre des hommes et femmes qui connaissent de quoi ils parlent dans les ministères« , a t-il évoqué devant la presse.
Sama Lukonde avait également échangé avec la Confédération des petites et moyennes entreprises du Congo (COPEMECO) et la Fédération Nationale des Artisans, Petites et Moyennes Entreprise (FENAPEC).
S’exprimant au nom de deux organisations, le président de la COPEMECO, Dodo Balu, a indiqué qu’ils souhaitent vivement un partenariat gagnant-gagnant avec le prochain Gouvernement.
« Commençons déjà par l’accès aux crédits où à améliorer le climat des affaires. Du moment où vous ne donnez pas des facilités aux PME d’évoluer, ce n’est pas facile de travailler. Il y a plusieurs choses à élaguer. Bien que l’Etat veut réaliser des recettes, il faut le faire selon un programme bien établi pour ne pas trop asphyxier les PME. Il faut donner aux PME la possibilité, d’abord de promouvoir leurs propres activités. Et, il faut donner un élan à la grande partie des PME qui est restée dans l’informel. C’est pour cette raison que nous voulons attirer tout le monde dans le formel pour que ça puisse permettre à l’Etat, pourquoi pas, d’augmenter ses recettes. Nous sommes des partenaires. Ce partenariat doit être gagnant-gagnant », a dit le président de la COPEMECO.
Toutefois, les deux organisations disent être disposées à coopérer avec le gouvernement dans la mise en œuvre de son programme.
« Nous devrions absolument apporter notre pierre. Il est vrai que même si nous devrions le faire gratuitement, nous le ferons. C’est notre première pierre à ce programme qui est assez difficile, avec la pandémie de covid-19 qui affecte les activités économiques », a-t-il ajouté.
A en croire le président de la COPEMECO, le Premier Ministre a pris positivement les préoccupations soulevées et leur a promis qu’ils auront d’autres séances de travail.
Le troisième groupe à être reçu aux consultations, est l’Association des entreprises du Portefeuille (ANEP).
Dans leur déclaration devant la presse, ils indiqué être disposées à accompagner la mise en œuvre du programme du Gouvernement de l’Union Sacrée qui sortira de ces consultations.
« Les entreprises de l’Etat sont appelées à accompagner le Gouvernement à réaliser son programme, dans la mesure de nos moyens. Le Premier Ministre va nous communiquer son programme et nous ferons ce qu’il demandera pour qu’il puisse réussir son mandat« , a rapporté Lucien Ekofo, DG de la SONAS, porte-parole de la délégation.
Les délégués de l’ANEP sont convaincus que le Formateur du Gouvernement connait les problèmes des entreprises et établissements publics.
« Nous avons parlé des problèmes de retraite. Nous avons parlé des problèmes sectoriels dans les différentes entreprises. Le Premier ministre, qui était parmi nous il y a peu de temps, connait tous ces problèmes », a-t-il ajouté.
Pour rappel, ces consultations sont à leur cinquième jour.