Le président national de la Dynamique Progressiste ( Dypro), Constant Mutamba a, lors d’un échange avec la presse dimanche 07 janvier, rejeté en bloc l’appel des opposants radicaux relatif à l’annulation des résultats de l’élection présidentielle du 20 décembre, qui a vu la victoire de Félix Antoine Tshisekedi avec 73%.
Ce candidat malheureux à l’élection présidentielle s’inscrit en faux dans la démarche de ses camarades opposants qui ne jurent que par l’annulation du scrutin. Pour ce opposant républicain, à ce stade, « il est hors de question » que la CENI réponde favorablement à leur appel.
» Si vous vous opposez aux résultats des élections , vous ne pouvez pas obliger tout le monde à désapprouver le scrutin du 20 décembre. L’opposition républicaine félicite vivement le président Kadima pour le travail réalisé à la tête de la CENI », a déclaré Constant Mutamba.
Il a par ailleurs plutôt salué le travail abattu par le Président de la CENI, Denis Kadima qui, selon lui, est le meilleur président que la Centrale électorale n’a jamais eu depuis que cette institution existe. » il a apporté des innovations, en publiant les résultats partiels de la présidentielle circonscription par circonscription, une méthode qui a permis à chaque candidat d’évaluer son ancrage politique sur toute l’étendue du pays ».
Évoquant l’affaire de son message audio qui fait la une de réseaux sociaux, Constant Mutamba a révélé que ses détracteurs ont fait sortir « ce message de son contexte » pour, selon lui, faire croire à l’opinion qu’il s’oppose également aux résultats publiés par la CENI, après qu’il ait échoué dans leurs tentatives de l’intégrer dans leur mouvement.
» Ils ont voulu me recruter pour que je désiste en leur faveur, moyennant de l’argent. J’ai refusé. Ils ont même envoyé des gens pour me recruter au sein du mouvement terroriste du M23, j’ai refusé. Ce matin, ils m’ont encore contacté pour que je sois à la tête d’un mouvement rebelle que je dénonçais. J’ai envoyé ces sms aux services de sécurité. Tout ceci me vaut des chantages pour pouvoir déstabiliser le processus électoral et le pays », a-t-il dénoncé.
Il a dans la foulée, demandé à la justice de se saisir du dossier et de punir sérieusement les 82 candidats fraudeurs invalidés par la CENI.
Murphy Fika