Par Edmond Izuba
L’arrestation de la célèbre chanteuse, Tshala Muana n’a pas laissé indifférents les structures des droits de l’homme et quelques leaders de la classe politique congolaise.
Dans les réseaux sociaux, ils sont nombreux à s’exprimer depuis 11 heures, heure à laquelle la musicienne devenue célèbre a été arrêtée manu militari en sa résidence.
Pendant qu’aucun signal n’est donné sur son possible relâchement, ces Organisations de défense des droits de l’homme, dont l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice, (Acaj), « exige la libération sans condition de l’artiste musicienne arrêtée aujourd’hui vers 11heures par des agents de l’ANR« . Pour son président Georges Kapiamba, cette arrestation viole gravement l’article 17 de la Constitution.
De son côté, le député national Delly Sessanga, président du parti politique « Envol », déplore que cette scène qui n’honore pas l’État de droit défendu par le Chef de l’État, soit tombée pendant que le monde célèbre la journée de la tolérance.
«Je ne partage pas les opinions de l’artiste Tshala Muana. Je plaide néanmoins pour sa remise en liberté au nom de la liberté d’expression et de la création artistique et la tolérance des différences d’opinion», a-t-il martelé.