Jean-Marc Kabund-A-Kabund ne partira seul. C’est le tout le Bureau de l’Assemblée nationale qui est visiblement sur une corde raide et mis sous pression.
Un député Gratien Iracan de Saint Nicolas ( MS / Ensemble pour la République) témoigne du comportement déplacé et autoritaire que Mboso entretient avec les députés.
Dans le même temps, le président du Bureau de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso est visé pour ses méthodes de travail brutales. Face à ces deux affaires, l’Assemblée nationale est restée muette, mais pas pour longtemps jusqu’à ce que le Collectif 26 Députés 26 provinces sorte de son silence.
En effet, le C26 donne 3 jours à Mboso Nkodia pour remettre de l’ordre au sein de l’Assemblée nationale conformément à la constitution en son article 101 alinéa 4,5.
« Ce délai dépassé, 50% des Députés Nationaux vont convoquer la session extraordinaire pour déchoir tous les membres du Bureau de l’Assemblée nationale », fait savoir Iracan Gratien.
Les raisons de cette initiative sont entre autres, la transformation de cet organe de la loi en une activité économique ou en une messe des «Djalolistes».
«L’Assemblée nationale est une grande Institution qui mérite respect. Elle n’est pas un organe de sous traitance», a-t-il argumenté.
Et de préciser que que « l’honorable Mboso est Député comme les autres et non Chef des Députés.Seul, le Souverain primaire reste Chef de l’Assemblé nationale. Le Chef de l’Etat est son garant pour un bon fonctionnement », a martelé l’élu de Bunia en province de l’Ituri dont l’initiative est très saluée par ses collègues et sur les réseaux sociaux.
Cette agitation observée à l’Assemblée nationale serait comparable à une ligne rouge déjà franchie. Mboso qui ne jouit plus de la confiance de la majorité des députés restera-t-il au perchoir de l’Assemblée nationale pour combien de temps ? La question reste pendante. Dans la cuisine du Bureau de coordination de l’Union Sacrée, ce n’est qu’une question de semaines.
Par la Rédaction