Le territoire de Dibaya, au cœur de la province du Kasaï-Central, a été le théâtre d’un acte d’une barbarie inqualifiable. Vendredi 28 mars, neuf femmes ont été victimes d’un viol collectif perpétré par des individus non identifiés, venus d’un village voisin. L’incident s’est déroulé alors que les victimes vaquaient à leurs activités champêtres, nécessaires à la subsistance de leurs familles.
La société civile locale, par la voix de sa vice-présidente, Nathalie Kambala, a immédiatement alerté le gouverneur de province, Moïse Kambulu, exprimant sa profonde consternation face à cette atrocité. « C’est avec une tristesse immense que nous saisissons en urgence le gouverneur pour dénoncer et alerter cet acte odieux », a-t-elle déclaré.
L’indignation est d’autant plus vive que cet acte ignoble survient en plein mois de la femme, période symbolique de célébration et de reconnaissance de la dignité féminine. « En ce mois dédié aux femmes, nos sœurs, qui travaillaient dans leurs champs pour nourrir leurs familles, ont été sauvagement battues et violées, bafouant ainsi leur dignité la plus élémentaire », a déploré Nathalie Kambala.
La délégation de la société civile a exhorté l’autorité provinciale à prendre des mesures immédiates pour que les auteurs de ce crime odieux soient appréhendés et traduits en justice. Ils ont également plaidé pour l’ouverture d’une enquête approfondie par les services de sécurité, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et de garantir que les responsables répondent de leurs actes.
Cet événement tragique met en lumière la vulnérabilité des femmes dans certaines zones rurales et la nécessité impérieuse de renforcer les mesures de sécurité et de protection. Il appelle également à une prise de conscience collective et à une action concertée pour mettre fin à de telles violences et assurer le respect de la dignité de chaque être humain.
CB