Félix Antoine Tshisekedi, candidat à sa première succession à la présidentielle de 2023, était face à la population ce dimanche 19 novembre dans le cadre de sa campagne électorale au stade des martyrs de Kinshasa.
Devant tous ceux qui ont rehaussé de leur présence à ce lancement de la campagne, le 5è président a démontré une affection profonde pour son pays. Par cette occasion, il a brossé les obstacles rencontrés dans la réalisation de ses promesses électorales, accusant la coalition précédente de retarder ces avancées.
Aussi, Félix Tshisekedi a dénoncé « les candidats étrangers », les mettant en garde contre les tentatives de maintenir la nation dans l’esclavage. Il a souligné leur incapacité à nommer l’agresseur dans l’Est du pays, remettant en question leurs déclarations concernant la résolution des conflits dans un laps de temps imparti.
Le Chef de l’état actuel n’est pas allé par le dos de la cuillère pour pointer du doigt Paul Kagame, l’accusant de fomenter la violence dans la région du Nord-Kivu. Il a exprimé une rupture nette de relation avec le président rwandais, déclarant qu’ils ne se rencontreront qu’au ciel pour rendre des comptes à Dieu.
Il a également critiqué les candidats prônant une collaboration avec les voisins, les qualifiant de « vouloir maintenir le pays dans l’esclavage ».
S’attaquant aux anciens dirigeants en lice, il a fustigé leurs promesses de développement, déclarant que leur bilan passé ne témoignait d’aucune action significative, les accusant de vouloir vendre le destin du pays à des intérêts étrangers.
Par Kevin Muteba