Les candidats à l’élection présidentielle, Martin Fayulu, Denis Mukwege, Théodore Ngoy et Floribert Anzuluni étaient ce jeudi 23 novembre en pourparlers. Plusieurs questions ont été brossées durant cet entretien.
Au terme des échanges Martin Fayulu, Denis Mukwege, Théodore Ngoy, Jean-Claude Baende, Nkema Liloo et Floribert Anzuluni ont décidé de poursuivre Dénis Kadima et Peter Kazadi en justice. Ces derniers ont annoncé saisir la cour de cassation ce vendredi, en déposant une plainte. Raison, ils accusent le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), et le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur d’abstention coupable.
La question de l’identification des électeurs, a également été brossée.
« Nous ne savons pas qui est notre électeur. Nous allons aux élections sans connaître le chiffre réel des électeurs », a déclaré Théodore Ngoy.
Par la même occasion, il a critiqué la qualité des cartes d’électeurs :
« 80 % des cartes d’électeurs sont illisibles, car elles ont été imprimées de manière thermique. Cela signifie qu’il a été délibérément donné aux électeurs des cartes qui s’effacent », a-t-il déploré.
La question de la sécurité des candidats a également été soulevée : « Jusqu’à présent, Peter Kazadi n’a pas fourni à chaque candidat les 25 policiers requis par la loi. Nous constatons que Félix Tshisekedi mène sa campagne protégé par la garde républicaine, alors qu’il devrait être protégé par la police. »
Les candidats ont indiqué que cette procédure pourrait aboutir à la détention préventive de Peter Kazadi et Denis Kadima : « Nous voulons que le procureur général près la cour de cassation entende en flagrance Peter Kazadi et Denis Kadima. On peut bien placer les deux en détention préventive, les entendre et les traduire devant le juge compétent pour corriger ce processus », a ajouté Théodore Ngoy. »
Par Kevin Muteba