Absente de la 33ème édition de Coupe d’Afrique des Nations qui se joue au cameroun, la République Démocratique du Congo a du moins de quoi se taper les bretelles, grâce à ses dignes fils qui la représentent valablement.
Le jeudi 13 janvier, l’arbitre congolais Jean-Jaques Ndala dirigeait l’affiche de la deuxième journée du groupe A entre le Cameroun, pays hôte, et l’Éthiopie. À l’issue des 90 minutes, l’arbitre congolais a livré une partition sobre, au cours de laquelle il a tenu la rencontre avec maîtrise, d’un bout à l’autre.
L’homme en noir congolais est à sa deuxième CAN, il s’affirme comme l’un des sifflets fiables du continent, aux côtés d’Olivier Safari, son compatriote.
Jean Jacques Ndala a dégainé quelques fois des cartons jaunes, tout en installant un dialogue avec les acteurs. Il a sorti la biscotte tôt dans le match (7e minute) pour Eric-Choupo Moting et Martin Hongla, ce dernier ayant commis une faute quelques minutes plus tôt, l’arbitre l’avait noté, laissant le jeu se poursuivre. Quelques minutes plus tard, il réaffirmait son autorité sur le jeu en sanctionnant le laxisme de Surafel Dagnachew, auteur d’une faute pour casser le jeu.
À 1-1, le jeu prenait un rythme auquel l’arbitre associait avertissement verbal et mis en garde, comme sur le tacle dangereux de Amanuel Yohannes (Éthiopie), juste avant la pause. Ndala le sanctionnait par un coup franc. En deuxième période, les Camerounais prenaient le match à leur compte et le maître du jeu suivait le rythme. En fin de match, André Onana, gardien des Lions itndomptables, recevait un carton jaune pour tergiversation, alors que son équipe menait par 4 buts à 1.
Le sifflet congolais était à l’honneur ce jeudi à Yaoundé. Après le malheureux épisode Mali-Tunisie, qui a secoué la CAF, cette performance vient remettre l’intégrité arbitrale au centre des débats.
Par Emmanuel Sandalay