La République démocratique du Congo, à travers sa vice-première ministre, Ministre de l’environnement, Eve Bazaiba, a réitéré, au cours d’un briefing, la détermination d’être le pays-solution au problème du changement climatique pour le monde.
« Nous, la RDC, bien que nous ne soyons pas un pays émetteur de pollution, nous sommes pays-solution, c’est-à dire quoi ? La solution basée sur la nature pour juguler cette pollution, c’est en Afrique. Évidemment il y a d’autres bassins du monde comme le bassin de l’Amazonie et le bassin de l’Indonésie. Mais à ce stade, (…) le bassin du Congo est devenu le premier poumon du monde. Mais cela ne nous pousse pas à ne pas protéger l’environnement parce que protéger l’environnement, c’est se protéger soi-même », a-t-elle dit.
Par la même occasion, elle a abordé la question liée à la transformation des ressources naturelles notamment le pétrole par la République démocratique du Congo.
Selon elle, cette question n’est pas incompatible à la protection environnementale.
« À ce stade, je voudrais vous informer que la transformation de nos richesses naturelles, nos ressources naturelles notamment le pétrole que nous devons exploiter n’est pas incompatible à la protection de l’environnement », a martelé Ève Bazaïba.
Et de poursuivre :
« Je voudrais clarifier quelque chose d’important, concernant la pollution à travers le monde, l’Afrique dans son ensemble n’est responsable que de 4%. Donc, aujourd’hui l’Afrique peut décider de ne rien faire. Si même tous les africains, (…) On ne fait plus une seule action, ça ne va rien changer en terme de pollution dans le monde entier. Donc, on aura 96% de pollution qui continueront. 80% de pollution dans le monde sont du G20, 20 pays les plus industrialisés »
Il sied de rappeler que le Président de la République, Félix Tshisekedi a lancé le jeudi dernier, les appels d’offres de 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers de la RDC.
Par Bien-aimée Bosasele