Le sang à une fois de plus couler en République démocratique du Congo, précisément dans sa partie est. Cette fois-ci, il ne s’agit pas de l’agression Rwandaise ni un groupe armé. Mais plus plutôt, d’une violente répression des manifestants, fatigué de la présence de la monusco à Goma.
Cet accrochage entre l’armée et manifestants, est la cause de plusieurs dizaines de morts. Choqué de voir la disparition de ses compatriotes, le président de la République Félix Tshisekedi n’entend pas resté les bras croisés.
« Ces événements sont incompatibles à la vie en démocratie et à la mission des forces armées », a-t-il déclaré avec véhémence, soulignant l’urgence d’une justice éclairée. Insistant sur le fait que ce drame « ne peut et ne demeurera pas impuni »
Le chef de l’État congolais a vivement appelé la justice à établir les responsabilités de cette tragédie.
L’appel du président aux forces de l’ordre a été clair : leurs efforts doivent être davantage axés sur la prévention et le dialogue avec les populations qu’elles sont censées protéger. En demandant un rapport immédiat sur les circonstances de ce drame, Tshisekedi entend marquer sa détermination à voir des sanctions sévères prises contre les responsables.
Actuellement, la ville de Goma est plongée dans une nouvelle tourmente, des responsables de l’église » Walendo » envisagent de porter plainte contre les autorités militaires, pour excès de zèle.
Par Emmanuel Sandalay