L’ex- Ministre du Plan, Christian Mwando Nsimba Kabulo a dit tout haut ce que beaucoup de Congolais pensent tout bas, après la polémique soulevée par ses propos sur l’indépendance du Katanga.
Cette menace un peut plus ouverte fait suite à la proposition de loi sur la congolité se trouvant sur la table du bureau de l’Assemblée nationale et même alignée parmi les matières à traiter au cours de la session ordinaire de mars. Pourtant, cette proposition de loi ne fait pas l’unanimité au pays. Une partie de la population congolaise dénonce le caractère discriminatoire de ce projet de loi et pense qu’il pourrait amener la division parmi les populations.
Cette catégorie de personnes craigne que la proposition de loi Tshiani ne conduise le pays au bord du précipice au vu de la situation générale que traverse le pays surtout dans l’Est du pays, où les rebelles M23 ont transformé les localités et cités passées sous leur contrôle en une jungle.
Où se cache le mal …?
Intervenant ce lundi 10 avril sur la radio TOP Congo FM, l’ancien ministre du Plan dit qu’il ne s’agissait pas d’un appel à un mouvement de succession, mais alertait plutôt le gouvernement contre une loi qui « va ouvrir la voie aux sécessionnistes, aux tribalistes et aux éthnicistes. »
« Si cette loi est appliquée au niveau national, les gens vont vouloir que de “père et de mère” soit répercuté au niveau local. J’ai alerté le gouvernement pour dire qu’il y a un danger. On n’a jamais soutenu des mouvements sécessionnistes au niveau du Katanga… », s’est-il justifié, précisant que cette loi vise principalement Moïse Katumbi.
Par Gédéon ATIBU