Par Jean-Chrysostome Luntadila
Il est présentement difficile de mettre sur la balance les réalisations de JL-Bussa depuis porté à la tête du Ministère du commerce extérieur. Comment? Bussa a fait des réalisations qui dépassent tout entendement. Tout entendement car, des Ministres qui l’ont succédé à la tête du commerce extérieur leurs actifs et réalisations ne sont pas égales à Bussa.
Aussitôt qu’il a été porté à la tête du Ministère du commerce extérieur, Bussa a toujours privilégié la protection de la qualité des produits entrants que consomment les Rd-Congolais.
Cela explique sa dernière décision prohibant l’entrée en Rd-Congo les Pilchards tomates et Piments impropres à la consommation. Question de préserver la vie des Rd-Conglais.
Bussa tient à la compétitivité de son personnel administratif, l’amélioration conditions de vie des agents…
JL Bussa tient à tout prix à la survie l’Office Congolaise des contrôles (OCC en sigle). Aujourd’hui, il a réussi à éponger l’état financier de ladudite entreprise publique. l’opinion nationale retiendra que sous la maestria de Bussa, les agents de l’OCC ont vu leurs arriérés de salaire de huit-mois être apurés. Lors de son deuxième mandat au commerce extérieur, l’effet Bussa a également permis la mise en retraite de certains retraités qui ne pouvaient pas aller en retraite par manque de fonds. Il a obtenu pour se faire, un près bancaire de 5 millions Usd en guise de faciliter la mise à la retraite des Agents de carrière; sans compter les laboratoires modernes équipés des matériels pimpants neufs. c’est le cas du laboratoire moderne de Tenke-Fugurume et certains laboratoires en cours de constructions.
Avec l’appui de la Banque Mondiale de 34 millions USD, Bussa a lancé le mois passé le projet de la modernisation des infrastructures aux frontières. Que des actions encourageantes!
Ces actions de Bussa ont aussi atteints le plan social du personnel administratif du commerce extérieur, qui a vu ses conditions de vie être améliorées. Avant l’arrivée de Bussa l’agent le moins gradé percevait entre neuf et dix mille Cdf. Sous l’implication personnelle de Bussa, l’agent le moins gradé perçoit à ce jour 200.000 USD et la solde de l’agent le plus gradé oscille entre 600.000 à 800.000 Cdf.
Une augmentation de l’enveloppe liée à la prime pour permettre les agents de l’administration du commerce extérieur de se mettre à l’abri de la corruption sans trop d’inquiétudes.
Bussa, en synergie avec l’administration au commerce extérieur, a scellé une convention médicale avec AKRAM pour faciliter l’accès aux soins de santé aux employés. Cette convention avec un coût global de 20.000 USD le mois, couvre plus de cinq mille agents de l’administration du commerce extérieur ainsi que leurs dépendants. Et grâce à cette convention le taux de mortalité a été revue à la baisse.
Ce Bussa qui est injustement accusé par ses détracteurs, est celui qui a sauvé de justesse la Mercuriale qui était quasiment morte. Celle-ci renaît comme du phœnix dans le cendre.
Les capacités managériales de Bussa
Toujours sous son actif plusieurs hauts faits sont à inscrire dans l’âge d’or de ce ministère. C’est ce que témoignent nombreux de ses collaborateurs et agents du ministère qu’il dirige, mais également les résultats combien probants de sa gestion observés depuis plusieurs. Ses capacités managériales et la moralisation de gestion de la chose publique qu’il a su instaurer dans les chefs de son personnel, ne sont plus à démontrer. La moisson est abondante en termes d’actions menées par ce vaillant acteur politique mieux connu pour sa ferveur dans le travail.
Au côté du Président Félix Tshisekedi et du Premier ministre Ilunga Ilunkamba, Jean-Lucien Bussa s’est clairement inscrit dans la vision de participer activement au décollage du pays.
Après avoir œuvré sous Tshibala, il a effectué un passage éclair à l’Assemblée Nationale comme Député, avant de signer son retour à la tête du Ministère du Commerce Extérieur. Jean-Lucien Bussa est alors soumis à de nouveaux défis.
Grosse entame
D’abord, la crise de maïs qui a frappé de plein fouet la province du Haut- Katanga a été gérée avec promptitude et efficacité par le ministre du Commerce extérieur. Après plusieurs tractations, il s’y était rendu en vue de la signature d’un protocole d’accord avec la Zambie afin de juguler cette crise qui préjudiciait fortement les populations de ce coin de la République.
Avec Acacia Bandubola, la Ministre de l’Economie Nationale, Jean-Lucien Bussa a fait parler de lui en termes de négociations, contacts et actions musclées pour ainsi ramener les résultats d’un travail titanesque abattu aussi bien à Lubumbashi, Kolwezi qu’à Lusaka, en Zambie.
Dans l’espace d’environ huit jours, le prix d’un sac de farine de maïs qui s’était enflammé jusqu’à franchir la barre de 48.000 FC a été rabattu au prix de 30.000 FC.
A ce stade, des dispositions avaient été arrêtées pour conjurer rapidement cette crise liée notamment, à la problématique du déficit de l’offre de maïs sur le marché des biens et services au Haut-Katanga et au Lualaba.
Dans sa trousse de réalisations, il est également à noter la prise des mesures conservatoires pour protéger l’industrie locale. Jean-Lucien
Bussa avait procédé, après son comeback, à la signature de quelques arrêtés ministériels portant mesure de limitation temporaire d’importation des barres de fer, ciments gris et clinkers, sans oublier aussi celle des boissons gazeuses.
En septembre 2019, lors d’une réunion d’évaluation avec les opérateurs économiques, le ministre du Commerce extérieur a rappelé que la nécessité première de ces mesures est de briser le cordon de la dépendance économique, favoriser la création d’emplois et participer au budget de l’Etat Congolais. L’impact de ces actions serait de permettre à tout Congolais de participer à l’apogée de l’économie nationale et de promouvoir la valorisation et l’exportation des produits rd-congolais.
La ZLECAF et ANAPEX, deux revers d’une même médaille
Jean-Lucien Bussa continue de peser de son poids pour l’adoption du Projet de Loi autorisant la ratification, par la République Démocratique du Congo de l’Accord portant création de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf) au niveau de
l’Assemblée nationale.
Présentant les avantages que peut procurer ce projet, le ministre du Commerce extérieur ne manque pas d’arguments.
En effet, le processus d’intégration économique africaine est irréversible, explique-t-il. Et, la RDC doit être prête, selon lui, à en saisir l’opportunité pour accroître son produit intérieur brut et se positionner comme un partenaire économique incontournable en Afrique.
Ledit projet avait été envoyé en commission pour des études approfondies après avoir été jugé recevable à la chambre basse du Parlement. C’est au cours de cette session de mars 2020, en principe, que les Députés devraient se prononcer pour son adoption en première lecture avant de le transmettre au sénat, conformément aux règles d’usage.
Selon Jean-Lucien Bussa, la ZLECAf offre à la RDC l’opportunité de tirer le meilleur parti de la libéralisation du vaste marché africain et de relever le niveau de sa participation du commerce intra-africain. Ceci, grâce à l’élimination progressive des barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce des marchandises.
En fait, pour tirer au mieux profit du libre-échange, explique la tête pensante du CDER, il faudrait une bonne articulation entre les productions des biens et services exportables et les productions de consommation intérieure afin de réduire la dépendance du pays aux importations.
Raison pour laquelle, à l’issue des réflexions menées par le Gouvernement en Conseil des ministres en novembre 2019, le projet portant création de l’Agence nationale de promotion des Exportations (ANAPEX) a été approuvé. ANAPEX, la pièce qui comble le trou, est un autre grand défi de Jean- Lucien Bussa. Face à la nécessité de disposer d’une structure adéquate concernant la promotion des exportations et l’expansion du Commerce extérieur en République démocratique du Congo, le Premier ministre a signé, le 5 mars 2020, le décret portant création, organisation et fonctionnement de l’ANAPEX. Cette initiative du ministre congolais du Commerce extérieur part en fait du constat selon lequel les échanges commerciaux de la RDC avec l’extérieur sont essentiellement dominés, depuis plus de quatre décennies, par une balance commerciale structurellement déficitaire, caractérisée par un faible niveau d’exportation face à des importations massives.
L’ANAPEX qui n’attend que la nomination de ses animateurs, jouera le rôle de l’outil permettant au gouvernement de mettre en œuvre des stratégies efficientes d’exportation, tout en assurant la participation de la RDC de façon active au commerce continental et mondial. Cet établissement public à caractère administratif et technique qui s’inscrit comme l’une des fortes réalisations de Jean-Lucien Bussa à la tête ministère du Commerce extérieur, a principalement pour mission de promouvoir les exportations de tous les produits congolais d’origine agricole, agroindustrielle et artisanale. Elle assure également la mission d’expansion commerciale par l’intensification des échanges avec les économies tierces.
La Foire Internationale de Kinshasa n’a pas été oubliée !
Il est également important de noter le projet concernant la réhabilitation de la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN en sigle) qui avait été adopté par le gouvernement. Il est question pour Jean-Lucien Bussa de redonner à ce site populaire sa touche de création.
Guerre contre la maffia
Tout compte fait, les importations frauduleuses et la maffia restent dans la ligne de mire de Jean-Lucien Bussa tout au long de son séjour au Ministère du Commerce Extérieur.
Il se livre quotidiennement à la tâche de faire du Commerce Extérieur l’un des leviers de croissance économique de la République Démocratique du Congo.
Des mesures de régulation des importations, pour ne citer que celles- là, ont produit des résultats socio- économiques palpables notamment, la réduction de la dépendance du pays aux importations des produits, tels que les ciments gris, le sucre, les barres de fer, les bières et boissons gazeuses et l’huile de palme.
Mais aussi, le rajeunissement des effectifs au sein de l’Administration du Commerce Extérieur et l’amélioration de la motivation des agents.
Partant de ces résultats à mi-parcours, selon des observateurs avertis, coup de chapeau à Jean-Lucien Bussa, nonobstant des peaux de banane que certains esprits malveillants ont tenté mais, sans succès d’ailleurs, de placer sur son chemin.