Le concours de recrutement des nouveaux magistrats en République Démocratique du Congo, organisé par la Conseil Supérieur de la magistrature, continue de faire couler beaucoup d’encre et des salives. Ce, plus d’un mois après son déroulement. Sur ce, les appels à la dénonciation quant à ce, se font un grand lit.
A travers un mémorandum déposé au cabinet du Chef de l’État en date du 10 novembre dernier dont une copie est parvenue à la rédaction de objectif-infos.cd, un groupe des candidats réuni sous un « collectif », dénonce les irrégularités observées après publication des résultats, intervenue le 02 novembre dernier.
Dans leur note, ce groupe des candidats au test accuse le secrétariat permanent de la magistrature, d’avoir publié les résultats sans mentionner le pourcentage tel que recommandés par les textes qui régissent ce corps judiciaire ; mais aussi la reprise de certains noms sur plusieurs listes, ainsi que l’apparition d’autres noms sur les listes de retenus. D’après ce collectif, ils n’ont jamais été affichés sur la liste définitive des candidats devant concourir.
Ces griefs constituent aux yeux de ce groupe de candidats, une violation averée des modalités pratiques prévues par la loi organique n°06/20 du 10 octobre 2006 portant statut des magistrats, tel que modifié et complété en ces jours, spécialement en son article 2.
Au regard de cette situation, ce collectif de candidats sollicite aupres du President de la République Felix Tshisekedi : la suspension du processus en cours, et son implication entre autre, pour la vérification copies par copies des points obtenus par chaque candidat pour une meilleure transparence.
Retenons que plus de 26.000 candidats ont pris part au concours de magistrats organisé le dimanche 9 octobre sur l’ensemble du territoire national. Au final, 5.000 magistrats seront retenus pour intégrer l’appareil judiciaire de la RDC.
Murphy FIKA