Le Rwanda ne cesse de balbutier pour trouver des arguments justifiant son implication dans la crise sécuritaire qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo. Si par moment il pointe du doigt le traitement des tutsi congolais, il change cependant de raison comme on changerait d’habits.
En effet, le ministre Rwandais des affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe a lors de son intervention devant le Conseil de sécurité de l’ONU le 27 mars 2025, accusé la RDC de collaborer avec les combattants des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) pour déstabiliser son pays.
Le diplomate a affirmé que le Rwanda n’avait pas initié le conflit, mais en subissait le poids. Il a attribué les causes profondes aux activités des combattants FDLR.
Il a cité la capture à Goma et la remise de membres des FDLR par le Rwanda il y a quelque jours, soulignant que la RDC aurait intégré ces combattants dans son armée nationale, leur fournissant armes et ressources.
M. Nduhungirehe a évoqué la persécution systématique des Congolais parlant le Kinyarwanda, notamment les communautés tutsi, qu’il a liée à un « passé colonial »
Défense des mesures rwandaises
Il a justifié le maintien des mesures défensives le long de la frontière avec la RDC, qualifiées de « ciblées, dynamiques et proportionnées à la menace », jusqu’à l’établissement d’un cadre crédible de garanties de sécurité à long terme : « Tant que nous n’avons pas un cadre crédible de garantie de sécurité à long terme au niveau de notre frontière avec la RDC, nous allons maintenir ce dispositif », a-t-il ajouté.
Par la rédaction