Les dirigeants du monde présents à la conférence annuelle des Nations Unies (ONU) sur le climat à Charm el-Cheikh, ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord sur la question de financement, des « pertes et dommages » aux pays les moins pollueurs.
D’après le site de TV5 Monde, face aux catastrophes, les pays du Sud, très exposés aux impacts et souvent peu responsables des émissions de gaz à effet de serre qui causent le réchauffement, réclament un accord de principe de la COP-27, portant sur la création d’un fonds consacré à ces « pertes et dommages ».
Ceux du Nord par contre, très réticents, ont finalement accepté que les dégâts climatiques figurent officiellement à l’agenda de la COP-27. Mais ils insistent sur une période supplémentaire de discussions avant toute décision.
L’Union européenne de son côté, a finalement fait une ouverture tard jeudi 17 novembre, en proposant en séance plénière, « d’établir un fonds de réponse aux pertes et dommages ». Ce, tout en insistant pour que la COP-27 prenne aussi des engagements forts sur la réduction des émissions.
Ce fonds qu’attend fermement les pays du sud, » moins pollueurs », ne serait qu’un élément d’une « mosaïque » de financement à élaborer. Et seuls les pays « très vulnérables » pourraient en bénéficier, a insisté le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans.
Actuellement, c’est le statu quo. Toutes ces discussions financières se déroulent désormais dans un contexte de grande méfiance entre les dirigeants des pays « grands pollueurs », entre autre la Chine, les Etats-Unis, l’Inde et la France.
Face à l’impasse, le Président égyptien de la conférence, Sameh Choukri, a annoncé la prolongation des discussions jusqu’au samedi 19 novembre.
Murphy FIKA